Les violations récurrentes des droits humains est l’une des conséquences de conflits armés que traverse la population congolaise depuis plus de deux décennies en toute impunité. Cette situation est à la base de l’insécurité devenue pérenne dans la région du Kivu et dans certaines autres régions de l’Est du pays où les groupes armés sont actifs.
Parmi les victimes on compte des milliers de femmes et filles violées, des enfants orphelins malnutris et non scolarisés ainsi que des déplacés internes et de réfugiés dans des camps à l’étranger dont principalement en Ouganda.
Certaines de ces femmes sont victimes des violences sexuelles et basées sur le genre ont été soignées à l’hôpital de Panzi du Dr Denis MUKWEGE prix Nobel de la Paix 2018, d’autres et nombreuses encore, n’ont jamais bénéficié d’une quelconque prise en charge. D’autre part, les enfants filles et garçons non accompagnés vivent dans la pauvreté et caractérisés par le désespoir d’un lendemain meilleur.
En plus suite la conjoncture socioéconomique très difficile, la production des biens et services reste très limitée. Les inégalités sociales constituent des repères sociales au sein des communautés avec comme conséquences, des frustrations, des conflits sociaux et plus encore la criminalité.
Des nombreux jeunes et enfants ayant perdu la chance d’étudier s’enrôlent dans les groupes armés et reviennent occasionnellement dans la communauté pour y semer de l’insécurité, ils pillent, violent et tuent des paisibles citoyens avec le même modus operendi des groupes armés étrangers présents sur le sol congolais comme les Forces Armées pour la Libération du Rwanda (FDLR), les ADF etc.
Ceci a fait que des armes à feu petits calibres comme des armes d’assaut circulent librement entre les mains de civiles dans un circuit informel dont le gouvernement n’a pas des capacités de contrôle. L’assassinant récent de l’ambassadeur Italien Luca …ferait comprendre mieux à la communauté internationale que l’insécurité dans la région du Kivu dépasse la capacité des forces armes loyales.
Cependant, c’est en même temps en RD Congo où il y a la plus grande mission onusienne de maintient de la paix depuis une dizaine d’années sans que la paix et la sécurité reviennent effectivement.
C’est pourquoi, compte tenu de ce contexte ci-dessus, des actions concrètes et concertées de tous les acteurs artisans de la paix s’avèrent importantes pour que la paix revienne en RDC, pour que les droits et libertés fondamentaux des citoyens soient réellement garantis, pour que les jeunes désœuvrés soient des producteurs de biens et services. Pour que les enfants malnutris et non scolarisés reprennent l’école normale ou bénéficient des formations en métiers professionnels. Pour que les femmes et filles marginalisées jouent leur rôle dans la sérénité aux côtés des hommes pour que la protection de l’écosystème riche que regorge la RDC en tant que deuxième poumon écologique mondial après le Brésil soit protégé et bénéfique aux congolais.
Pour y parvenir, Actions pour la Justice, la Paix et le Développement AJPD-RDC asbl en sigle a été créée dans la ville de Bukavu en date du 04 avril 2015 par des femmes et des hommes épris de la paix de la justice, soucieux du bienêtre social des personnes vulnérables et convaincues que des actions humanitaires concertées peuvent relever les défis ci-hauts présentés.
II. Rayon d’action
Actions pour la Justice, la Paix et le Développement a son siège dans la ville de Bukavu, province du Sud-Kivu en République Démocratique du Congo.
Ses activités couvrent actuellement la ville de Bukavu et certains milieux ruraux de la province du Sud-Kivu. Néanmoins, étant une association sans but lucratif enregistrée au ministère national de la justice et garde de sceau, AJPD-RDC asbl a la vocation d’étendre ses activités sur toute l’étendue du territoire national.
III. Personnalité juridique
Depuis 2018, l’organisation a obtenu au ministère national de la Justice et garde des sceaux la F92/31.137 sous le N° JUST/SG/20/1257/2018N° 0990, Folio 0992/Volume II.